Un incendie ne laisse pas seulement des traces visibles. Il engendre également une pollution de l’air intérieur qui peut avoir des effets durables sur la santé des occupants. Lorsque les matériaux brûlent, ils libèrent des substances toxiques comme des particules fines, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des composés organiques volatils (COV) et des dioxines. Ces polluants peuvent rester dans l’air et sur les surfaces bien après l’extinction du feu, représentant un risque d’exposition prolongée.
Les conséquences de cette pollution peuvent être immédiates ou à long terme. Une exposition prolongée à des particules fines et à des gaz toxiques peut entraîner des troubles respiratoires, des irritations oculaires et cutanées, ainsi qu’une augmentation du risque de maladies chroniques comme l’asthme ou les maladies cardiovasculaires. De plus, certains composés comme les dioxines sont persistants et peuvent s’accumuler dans l’organisme.
Avant d’autoriser l’accès à un bâtiment après un incendie, il est essentiel d’évaluer la qualité de l’air pour s’assurer qu’il ne présente aucun risque. Une analyse approfondie permet d’identifier les polluants présents et d’établir les actions correctives nécessaires.
Pourquoi mesurer la qualité de l’air après un incendie et évaluer l’ampleur de la pollution ?
Lorsqu’un incendie se déclare, il provoque une combustion plus ou moins complète des matériaux présents dans le bâtiment. Cette combustion libère des particules fines et des gaz toxiques, qui se dispersent dans l’air et se déposent sur les surfaces. La pollution générée par l’incendie peut également affecter la qualité de l’air bien au-delà de la zone directement brûlée.
Les principaux polluants à rechercher après un incendie sont :
- Les particules fines et ultrafines (PM) : Issues de la combustion, elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires et peuvent causer des troubles respiratoires, cardiovasculaires et augmenter le risque de cancer.
- Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) : Cancérogènes et persistants, ils proviennent de la combustion du bois, du plastique et des revêtements organiques.
- Les composés organiques volatils (COV), dont le formaldéhyde : Émis par les peintures, colles et plastiques brûlés, ils provoquent des irritations et peuvent être toxiques à long terme.
- Les dioxines et furannes : Produits par la combustion du PVC et des matériaux plastiques, notamment les revêtements de sol, les câbles électriques et certaines structures isolantes, ces polluants sont persistants et dangereux pour la santé, notamment en raison de leurs effets cancérogènes et perturbateurs endocriniens.
Sans un diagnostic approfondi, ces polluants peuvent persister dans l’environnement intérieur et représenter un risque pour la santé des occupants du bâtiment.
Comment réaliser un diagnostic de la qualité de l’air après un incendie ?
Pour garantir un environnement sain et sécurisé après un incendie, un audit de la qualité de l’air doit être réalisé en plusieurs étapes :
Prélèvement et mesure des polluants
Des analyses spécifiques sont effectuées pour mesurer la présence des principaux contaminants :
- Quantification des particules fines (PM1, PM2.5, PM10)
- Analyse des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- Mesure des COV, notamment du formaldéhyde et du benzène
- Recherche des dioxines et furannes
Ces mesures permettent de déterminer le degré de pollution de l’air intérieur et d’évaluer si une décontamination est nécessaire.
Évaluation des zones contaminées
L’évaluation ne se limite pas à la zone incendiée : la suie et les polluants peuvent s’être propagés dans d’autres espaces. Ces contaminants peuvent se fixer sur les revêtements muraux, les meubles et contaminer les installations de ventilation. Un contrôle est donc réalisé dans les zones adjacentes du bâtiment afin de cartographier l’étendue de la contamination et de définir les interventions nécessaires pour assainir l’environnement intérieur.
Vérification après la décontamination
Après nettoyage et ventilation du bâtiment, un second contrôle est effectué pour s’assurer que l’air intérieur est de nouveau sain. Cette analyse inclut la détection des résidus de combustion, la mesure des taux de particules fines et l’évaluation des concentrations de polluants toxiques tels que les COV et les HAP. Cette étape garantit que les polluants résiduels ont été éliminés et que l’environnement intérieur est conforme aux normes de qualité de l’air.
Quand faut-il réaliser un audit de la qualité de l’air après un incendie ?
Les mesures de qualité de l’air peuvent être réalisées à plusieurs phases :
- Juste après un incendie : Pour évaluer la contamination et établir un plan de décontamination adapté.
- Après la décontamination et la remise en état des lieux : Un contrôle rigoureux est mené pour évaluer l’efficacité du nettoyage et s’assurer que la pollution résiduelle a été complètement éliminée. Cette analyse approfondie permet de garantir non seulement un air sain, mais aussi la sécurité et le bien-être des futurs occupants, en réduisant les risques d’exposition prolongée aux substances toxiques.
ISPIRA Benelux vous accompagne vers un air intérieur sain
ISPIRA Benelux propose un audit complet de la qualité de l’air intérieur après un incendie.
Cette démarche comprend :
- Des mesures et prélèvements spécifiques permettant d’identifier les polluants caractéristiques d’un incendie, comme les particules fines, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les composés organiques volatils (COV) et les dioxines.
- Une analyse approfondie en fonction du type de bâtiment et des matériaux impliqués, permettant de rechercher d’autres substances pouvant compromettre la qualité de l’air intérieur.
- Un contrôle de l’efficacité des systèmes de ventilation et de filtration d’air, afin d’assurer que de l’air contaminé ne soit pas redistribué dans le bâtiment.
Ces étapes aboutissent à un diagnostic précis, présenté dans un rapport détaillant :
- Les résultats des mesures effectuées,
- Une évaluation des risques sanitaires pour les occupants,
- Des recommandations spécifiques pour assainir l’environnement intérieur et garantir un retour en toute sécurité.
ISPIRA Benelux accompagne également les acteurs de la réhabilitation en proposant des solutions correctives adaptées à chaque situation, allant du renforcement des systèmes de purification de l’air à la mise en place de protocoles de nettoyage spécialisés.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour assurer un environnement sain et confortable même après un sinistre.
Assurez un air sain et une image positive : ISPIRA Benelux vous accompagne
Partagez cet article pour nous aider à sensibiliser davantage de personnes à l’importance de la qualité de l’air intérieur.
« Travaillons ensemble pour permettre à chacun de respirer un air sain ».